dimanche 24 février 2013

[Obsküre] sur Machine dans tête

"Ce livre revisite le genre du récit de voyage."

"émerge le portrait d’une génération post-beat, post-punk, post-free, en but aux barrières physiques et mentales d’une Europe soudain devenue bien prude"

"Le style de Mathias Richard ne ménage pas son lecteur : les scènes hallucinées se succèdent et remontent le temps."

"Du mot au rap, du rap au texte, du texte à l’overdose d’encre."

"Un rendez-vous incontournable pour ceux qui veulent voyager sur place, « un œil dans la nuit qui n’en finit pas, un œil dans le jour qui vient »."

Sylvain Nicolino, "Mathias Richard, « La rage à vie vissée pour toujours »", [Obsküre], 24 février 2013
Article complet ici


lundi 18 février 2013

Sortie du livre Machine dans tête de Mathias Richard

Les éditions http://www.camerasanimales.com/img/caman_04_3.png recommandent

Machine dans tête
de Mathias Richard

Les éditions Caméras Animales soutiennent la publication de l’un de leurs co-fondateurs, aux éditions Vermifuge

"je n’entends rien d’autre dans mon cerveau que le battement du sang"

Machine dans tête est un "shoot mental", le récit d'un type, Dorian Durand, lancé à travers la France et la Croatie, enchaînant visions et rencontres, avec de vastes montées d'intensités, des constructions de vertiges, dans la fatigue, l'ivresse.

Cet enchaînement continu, robotique, bourgeonnant d'actions et pensées, met à nu une certaine "machinerie" du cerveau. 

"et si je reste immobile, si je reste où je suis, je n’arrête pas, silencieusement, obstinément, d’aller de là où je suis vers là où je suis…"

Ce livre est un livre de route et un livre-cerveau, un BildPunksRoman, une électrification générale de la nuit -espoir et désespoir confondus-, jusqu'à ce que les temps et les lieux et les parlers se mélangent et se condensent en un texte punk hardcore, no wave, pré-mutantiste, halluciné et hallucinant, haletant, radical, fun, un feu d'artifice de folie furieuse.

"je me répète cette phrase : un remède dans le mouvement, un remède dans le mouvement"

---------------

"Ce récit d'apprentissage punk, halluciné et hallucinant, m'a vraiment tenu en haleine tout du long. Un seul mot : Yeah !"
(Sylvain Courtoux)

"Toute une vie et même l’éternité peut apparaître dans un instant satori... Ce texte est dense et danse."
(Lucien Suel) 

"Les circonvolutions rythmiques, le phrasé même et les inventions verbales donnent souvent le vertige."
(Fabrice Thumerel, Libr-critique, février 2013)

---------------

Blog autour du livre

---------------

Se procurer le livre
Machine dans tête est commandable dans toute librairie,
et directement sur le site des éditions Vermifuge : 
http://www.vermifed.com/?page_id=1075

---------------
Ceci est un message des éditions Caméras Animales :
http://www.camerasanimales.com/

samedi 16 février 2013

Photos travail sur la fin de Machine dans tête













Le livre fut achevé fin juin 2006 à Montreuil (93). Photos d'une des journées de travail (ici 12 juin 2006).

Précision chronologique

Mes livres paraissant dans le désordre (aléas de l'édition), petite précision chronologique  !

Machine dans tête a été écrit moitié début 2004, puis après une interruption -au milieu d'une phrase !- de presque deux ans, l'autre moitié a été écrite entre janvier et juin 2006. 
Ce texte a ainsi été écrit entre Anaérobiose (2001-2003), Futur intérieur (2003) et Manifeste mutantiste 1.0 / Réplicants (commencés mi-2006, juste après, en partie sur le blog collectif iinviidatiion). 

Donc, de par sa chronologie, il ne s'agit pas à proprement parler d'un livre "mutantiste", mais "pré-mutantiste", et le mot "machine" dans le titre est dans un sens un peu différent de celui qu'il prendra par la suite dans le Manifeste mutantiste.

Machine dans tête est en quelque sorte la suite "extrêmisée" d'une des parties du livre Anaérobiose intitulée "Verrous ouverts" qui décrit un mouvement de voyage incessant. Certaines des dernières phrases de Machine dans tête constituent en partie les premières phrases du MM
(Tout comme vers le début d'Anaérobiose il y a un bout modifié/décalé du livre précédent, Musiques de la révolte maudite.) 
Par ailleurs, les vingt-cinq dernières pages (implosion intérieure où a lieu une densification de langage -un trou noir-, son atomisation puis sa compression) de Machine dans tête préfigurent la forme "syntexte".

Chaque cellule se renouvelle régulièrement, et notre corps se transforme entièrement tous les sept ans (sans aucune cellule commune avec le corps d'il y a sept ans). 
Ceci pour dire l'étrangeté du décalage entre moment de création et moment de visibilité externe. 

dimanche 3 février 2013

Machine dans tête sur Libr-critique (1)

"Inventer une machine scripturale pour capter tout ce qui nous passe par la tête, ce "trou dans lequel tombe tout ce qu’il y a autour" – cette "tête humaine" qui "implique une déterritorialisation par rapport à l’animal"…"

"Ce journal mental qui comporte en appendice une liste de références musicales est un road novel, un texte classico-rocky-punky dont les circonvolutions rythmiques, le phrasé même et les inventions verbales donnent souvent le vertige : "veux du speed pur en rab, veux du speed pur en barres, en barres-barres dare-dare, eh ouais connard, encéphalo zéro, en ville comme au zoo, chuis un placard, un tocard au radar, Babar bobards, brum brum, un barbare au dard crade en rade dans le bar hagard des crabes sad…""

Fabrice Thumerel, Libr-critique, 3 février 2013
présentation complète ici